Calendrier astrologique
Objet
- Type d'objet : Objet
- Nom vernaculaire : pelindon
- Peintre : Kaki Rambug (1845 - 1925) ;
- Géographie : Asie – Asie du sud-est – Indonésie – Petites îles de la Sonde (aire) – Bali (province)
- Culture : Asie – Balinais
- Date : 1880-1900
- Matériaux et techniques : toile de coton, pâte de riz, pigments naturels.
- Dimensions et poids : 240 x 207 cm,
- Donateur : Georges Breguet ;
- Exposé : Non
- Numéro d'inventaire : 70.2018.53.1
Description
Cette toile représente un calendrier de prédiction lié aux tremblements de terre. Les douze mois de l'année lunaire-solaire Saka sont répartis autour d'un rectangle central. A chaque espace dédié à un mois particulier correspondent une déité et une prédiction si le tremblement de terre se déroule durant ce mois. Les prédictions concernent les domaines de la politique, de l'agriculture ou de la santé. Le rectangle central est divisé en neuf cases dont sept concernent les jours de la semaine.Le style, typiquement balinais, est vif et dépeint la vie quotidienne aux côtés de celle des dieux.
Usage
Cette toile était tendue sur le plafond d'un pavillon de temple de la région de Klungkung.Les systèmes calendaires balinais "saka", d'origine indienne, sont fondés sur le cycle soli-lunaire. Les systèmes calendaires javanais pré-islamique, Pawukon, sans année zéro, organisent la vie rituelle balinaise. Les unités temporelles des calendriers ont chacune un caractère défini par la place occupée sur la rose des vents, le pangider-ider. Ce système de classification cosmique associe les dieux à leurs armes et véhicules, à un chiffre sacré, aux éléments naturels, aux couleurs et aux jours sur un tableau qui représente le lotus sublime - et donc son mouvement, le monde et l'ensemble de ses composantes. On consulte les spécialistes pour définir la qualité faste ou néfaste du moment choisi en fonction d'une action ou d'un événement.Ce pelindon a été identifié par Adrian Vickers comme étant de la main du peintre classique balinais Kaki Rambung (1845-1925) actif à Kamasan.