Imaginary Trip II
Photographie
- Classification : Photographie
- Photographe : Gosette Lubondo (Née en 1993) ; Réalise le tirage : Laboratoire Janvier (actif au 21ème siècle) ;
- Géographie : Afrique – Afrique centrale – Congo, république démocratique – Bas-Congo (province) – Matadi
- Date : 2018 : date de prise de vue
- Matériaux et techniques : Tirage jet d'encre couleur sur Papier Matt Fine Art by Hahnemülhe 100% cotton 300 gr Photo Rag Ultra Smooth. Encadré, cadre en bois clair.
- Dimensions et poids : Dimensions du tirage avec marge : 55,8 x 80,8 cmDimensions du tirage sans marge : 50 x 75 cmDimensions du cadre : 53,5 x 78,6 x 4 cm
- Commanditaire : Musée du quai Branly - Jacques Chirac ;
- Inscription : Au verso :En bas à droite, au crayon : "G.Lubondo 2018 1/5"
- Signature : Au verso, en bas à droite, au crayon : "G.Lubondo 2018 1/5"
- Exposé : Non
- Numéro d'inventaire : PP0249375
- Numéro de gestion : 70.2018.59.9
Description
Photographie tirée de la série "Imaginary Trip II", réalisée dans le cadre des Résidences photographiques du musée du quai Branly - Jacques Chirac 2017. Mêlant fiction et réalité, la photographe congolaise Gosette Lubondo s’intéresse à la mémoire des lieux et revisite par le conte les sites historiques de son pays. Débuté en 2016 avec la série Imaginary Trip I, ce « voyage imaginaire » conduit l’artiste dans des espaces abandonnés, livrés à la nature. Elle les réinvestit en incarnant des personnages fictifs et hors du temps, parfois fantomatiques, dans des mises en scènes énigmatiques et silencieuses. Les scènes d’Imaginary Trip II se déroulent dans l’ancienne école du village de Gombe Matadi, dans la région du Congo Central. Fondée en 1936, à l’époque du Congo belge, par le frère Adrien, membre de la Congrégation des Frères des Écoles Chrétiennes, l’école tombe en désuétude à partir des années 1970, suite à l’exode rural que provoque la politique du président Joseph Désiré Mobutu. Chaque scène, inspirée librement de témoignages d’anciens élèves, ravive l’histoire des lieux, vestiges de l’époque coloniale, et les transpose dans un univers onirique. Créant les personnages et costumes, Gosette Lubondo y incarne, au côté d’autres modèles, une « Alice au Pays des merveilles » contemporaine : Elikia, « espérance » en lingala.