Royal tombs
Photographie
- Classification : Photographie
- Photographe : Marco Garro (né en 1981) ; Réalise le tirage : Laboratoire Janvier ;
- Géographie : Amérique – Amérique du Sud – Pérou – Côte Nord – Lambayeque (département) – Lambayeque (province)
- Date : 11 avril 2019 : date de prise de vue
- Matériaux et techniques : Tirage argentique sur papier Fujicolor Digital Paper Crystal Archive Glossy
- Dimensions et poids : Dimensions du tirage avec marge de 3 cm : 66,2 x 81,2 cmDImensions de l'image : 60,2 x 75,2 cm
- Commanditaire : Musée du quai Branly - Jacques Chirac ;
- Inscription : Au verso, en bas à droite :Signé, daté et numéroté au crayon à papier : "[signature] 2019 1/5"
- Signature : Signé, daté et numéroté au crayon à papier au verso : "[signature] 2019 1/5"
- Exposé : Non
- Numéro d'inventaire : PP0249437
- Numéro de gestion : 70.2019.55.9
Description
"Royal tombs : cataloging copies of the original gold pieces of the Lord of Sipán (pre-Columbian culture) that were exhibited abroad. Lambayeque, Peru". Photographie tirée de la série "The Gold we inherited, the Gold of our dreams" réalisée dans le cadre des Résidences photographiques du musée du quai Branly - Jacques Chirac en 2018. Des civilisations précolombiennes, en passant par la « Conquista » espagnole jusqu’à l’explosion contemporaine de l’industrie d’extraction du minerai, le Pérou fascine pour son or depuis plusieurs millénaires. Touché par cette fascination, Marco Garro photographie depuis plusieurs années les mines d’extraction de l’or dans les Andes et en Amazonie. Le Pérou qui détient en effet aujourd’hui le rang du premier producteur d’or en Amérique latine, voit sa demande constamment augmenter pour répondre aux besoins toujours plus importants des banques, entreprises technologiques, traders ou encore bijoutiers. Cette extraction à outrance est à l’origine de désastres humains et environnementaux auxquels le photographe a consacré une part considérable de son œuvre.Pour les Résidences photographiques, il a choisi de s’intéresser plus spécifiquement au pouvoir de fascination qu’exerce ce métal sur les hommes, depuis les sociétés précolombiennes jusqu’au Pérou contemporain. En adoptant une démarche chronologique et en juxtaposant aux images de l’extraction de l’or, celles des usages contemporains de l’or dans la société péruvienne, le photographe souhaite interroger la persistance de cette fascination.Pour ce faire, Marco Garro a choisi de photographier de nouvelles régions minières péruviennes excentrées, musées et collections où sont conservés les trésors précolombiens, ainsi que l’espace privé ou public et ses différents modes d’exploitation et monstration de l’or. Autrefois signe de prestige et symbole de perfection ayant contribué à l’essor des anciennes civilisations péruviennes et fortement participé à leur chute, que dit l’or du Pérou contemporain, au sein d’un monde toujours plus globalisé ?