Statuette
Sculpture
- Classification : Sculpture
- Nom vernaculaire : Tiki
- Géographie : Océanie – Polynésie – Polynésie française – Marquises (îles)
- Culture : Océanie – Marquisien
- Date : début du 20e siècle
- Matériaux et techniques : Pierre volcanique grise
- Dimensions et poids : 64 x 18 x 30 cm, 49515 g
- Donateur : Etienne de Ganay ; Donateur : Régine de Ganay - van den Broek d'Obrenan ; Donateur : Monique de Ganay ; Donateur : Charles van den Broek d'Obrenan ;
- Collecte : La Korrigane ; Précédente collection : Musée de l'Homme (Océanie) ;
- Exposé : Non
- Numéro d'inventaire : 71.1961.103.2
Description
"Bloc de lave grise de section arrondie ; visage stylisé aux traits sommairement indiqués ; la partie supérieure de la tête est plate, une légère dépression marque le début du front. Les yeux sont faits de deux grands cercles en relief ; le nez, court, est écrasé ; deux épais bourrelets en reliefs forment les lèvres, relevées aux commissures. Sous le menton, ébauche de deux petits bras ; le droit est dirigé vers le bas, tandis que le gauche, replié vers le haut, semble soutenir la bouche. Fiche rédigée par les services du musée de l'Homme."Type de sculpture représentant des effigies religieuses, atua, ou évoquait la mémoire des ancêtres divinisés. Ces sculptures étaient érigées sur les plates-formes de culte, me'ae, ou faisaient partie de leur architecture"Catalogue de la Korrigane.
Usage
"Le bloc est à peine remanié et c'est en gravant le pourtour que l'artiste a fait naître le sujet qu'il voulait représenter. Les membres sont juste ébauchés et tout l'effet est produit par l'énorme visage, aux yeux figurés par deux grands cercles, à la bouche largement fendue, spécimen très typique de l'art marquisien. Les statues de pierre étaient très nombreuses dans ces îles. Elles se dressaient soit sur la grande place de danse où se réunissaient tous les membres de la tribu, soit sur le "mé'ae", ces emplacements destinés aux cérémonies religieuses où seuls l'aristocratie et le clergé avaient accès, ou bien encore sur les tombes des prêtres et des notables. Certaines, simples pièces d'architecture, avaient une fonction purement décorative ; d'autres étaient consacrées à des dieux qui présidaient à des activités essentielles, ou encore à des ancêtres ou à des prêtres qui avaient pris rang parmi les divinités grâce à des rituels appropriés."Fiche rédigée par les services du musée de l'Homme.