Masque
Objet
- Classification : Objet
- Nom vernaculaire : Tatanua
- Géographie : Océanie – Mélanésie – Papouasie-Nouvelle-Guinée – Bismarck (archipel) – Nouvelle-Irlande (province)
- Culture : -
- Date : fin du 19e - début du 20e siècle
- Matériaux et techniques : Matières végétales : fibres, écorce, bois (Alstonia sp.?), sculpté et ajouré, tissu gris, fils bleus, pigment blanc : chaux ?, rouge et noir, étoffe tissée rouge
- Dimensions et poids : 34 x 22 x 44 cm, 1056 g
- Donateur : Robert Chauvelot ;
- Précédente collection : Musée de l'Homme (Océanie) ;
- Exposé : Oui
- Numéro d'inventaire : 71.1912.1.1
Description
Composé d'un casque en fibres et d'un visage en bois sculpté et peint. Le casque, de forme allongée, est disposé en hauteur au dessous du visage ; il ne recouvre que le devant de la tête du porteur. Il est fait d'écorce de noix de coco cousue et maintenue par un cercle de rotin. Il porte sur sa partie supérieure, d'avant en arrière, une énorme crète en touffes de fibres jaunes. Les côtés du casque sont recouverts d'une étoffe européenne grisâtre, ornée à gauche de fils bleus et à droite d'un motif en relief en forme de fer à cheval allongé fait avec de la chaux (?) et laissant apparaître au centre l'étoffe teinte en rouge. Le visage est en bois sculpté, ajouré et peint en rouge, noir et blanc. Le front est très étroit, ajour en forme de croissant pour les yeux, nez assez busqué avec de chaque côté de vastes narines. Enorme bouche entr'ouverte prognathe carrée, ornée de dents noires et cernée de lèvres rouges. Sur les côtés, stylisation d'oreilles avec pavillon portant un motif de branche incrusté et peint en rouge. Vastes lobes percés et distendus. Etat : le casque parait avoir été refait et avoir été, par erreur, placé en hauteur au dessus du visage, en sorte qu'il ne peut recouvrir que l'avant de la tête. Longueur totale - visage plus casque . 42 cm ; Hauteur du visage . 11,5 cm ; Profondeur du casque . 30 cm
Usage
Ces masques sont parfois fabriqués par des artistes professionnels qui les vendent, mais plus souvent par ceux qui s'en servent. Ils sont, en général, complétés par une jupe de feuilles qui dissimule le corps de ceux qui les portent; ils apparaissent parfois au nombre d'une vingtaine, les uns représentant des hommes, les autres des femmes. Ils jouent dans des pantomimes égrillardes où ils figurent des scènes amoureuses.