Statue féminine
Sculpture
- Classification : Sculpture
- Géographie : Afrique – Afrique occidentale – Mali – Mopti (région) – Plaine du Séno
- Culture : Afrique – Dogon
- Date : Fin du 19e - début du 20e siècle
- Matériaux et techniques : Bois, fer, alliage cuivreux, perles de verre
- Dimensions et poids : 67 x 18,5 x 18 cm
- Ancienne collection : Jacob Epstein ; Ancienne collection : Charles Ratton ; Ancienne collection : Sidney Burney ; Ancienne collection : Carlo Monzino ; Ancienne collection : Michael Sadler ;
- Exposé : Oui
- Numéro d'inventaire : 70.2013.25.1
Description
Statue féminine debout sur un socle circulaire, jambes fléchies, aux seins coniques. Les longs bras minces sont détachés du tronc, les doigts sont nettement indiqués. Des incisions marquent des bracelets, sur les avant-bras, le pli des coudes, des scarifications sur les tempes, sur l'abdomen, le pubis et les reins ainsi que des motifs à croisillons sur la coiffure en crête qui surmonte la tête en "obus". Les mains s'inscrivent dans le prolongement des mollets et se détachent légèrement des cuisses. Les oreilles et les narines sont percées et ornementées de parures en alliage cuivreux et perles de verre, les pupilles sont indiquées par des clous de fer. Un percement au niveau de la lèvre inférieure évoque l'ancienne présence d'un élément rappelant le labret que portent les femmes dogon. Le nombril est saillant, les pieds ne sont pas indiqués et se confondent avec le socle. Patine brillante d'origine (beurre de karité ?) sur la tête, les mains et autour du nombril.
Usage
Les statues dogon semblent représenter des personnes précises dont le rang et la fonction sont exprimés par des détails. Leur rôle couvre un large spectre et varie en fonction du contexte d’origine que l’on ne connaît en général pas, ces images étant inaccessibles aux occidentaux. Elles étaient investies de pouvoirs variés dans le cadre familial, social et politique.