Patriotes algériens devant le tribunal, Blida, 4 février 1952
Arts graphiques
- Type d'objet : Arts graphiques
- Artiste : Mireille Glodek Miailhe (1921 - 2010) ;
- Géographie : Afrique – Afrique septentrionale – Maghreb – Algérie
- Culture : Afrique – Algérien
- Date : 1952
- Matériaux et techniques : lithographie sur papier
- Dimensions et poids : 45 x 58 cm (dimensions de la lithographie)60,1 x 80,1 cm (dimensions avec passe-partout)
- Donateur : Florence Miailhe ; Donateur : Fanny Bertrand ; Donateur : Theo Zachmann ; Donateur : Nicolas Bertrand ; Donateur : Elisabeth Miailhe ; Donateur : Anna Zachmann ;
- Exposé : Non
- Numéro d'inventaire : 70.2018.27.1
Usage
Née à Paris dans une famille juive réfugiée d’Europe de l’Est, Mireille Glodek Miailhe (1921-2010) commence à dessiner et peindre dès la fin des années 1930. Elle rejoint après la seconde guerre mondiale le parti communiste français. Agée d’une trentaine d’années, elle est invitée en 1952 par le parti communiste algérien à réaliser avec Boris Taslitzky un reportage en Algérie sur les conditions de vie de la population. Au cours de son séjour de deux mois en Algérie au début de l’année 1952, Mireille Glodek Miailhe représente dans une veine réaliste le quotidien des Algériens. Lors des réunions du parti communiste algérien auquel elle assiste, Mireille Glodek Miailhe croque le portrait des hommes, femmes et enfants rassemblés. En février 1952, elle assiste à Blida au procès de 56 militants nationalistes algériens jugés pour atteinte à la sûreté de l’Etat. Elle s’est rapprochée des familles des accusés, notamment des femmes, et les a accompagnées au tribunal. Subrepticement, elle dessine l’entrée des accusés saluant la salle au cri de « L’Algérie sera libre » et reprend par la suite le sujet en gravure. Mireille Glodek Miailhe rentre à Paris avec plusieurs centaines de dessins d’Algérie. Une sélection d’œuvres est présentée en 1952 à Paris à la galerie André Weil. Les dessins de Boris Taslitzky et Mireille Miailhe ont été décrits en 1952 par Jeanne Modigliani comme dessins d'"un genre nouveau qui tient de l’étude, du documentaire et du témoignage." (préface de l'ouvrage "Deux peintres et un poète. Retour d'Algérie", 1952).