Parures

Jouer

Ornement de front

Lado, Indonésie, petites îles de la Sonde, île de Flores, population Nage, 20e siècle, or, 50 x 26,5 cm, don Monique et Jean Paul Barbier-Mueller, 70.2001.27.709 © musée du quai Branly - Jacques Chirac, photo Patrick Gries, Valérie Torre

Dans la culture Nage de l'île de Flores, ce type de collier fait partie du trésor familial, transmis de père en fils. Les hommes de hauts rangs, les chefs ou les guerriers les portaient, fixés au front sur un foulard, pour les grandes occasions: construction d'un poteau cérémoniel ou sacrifice du buffle. La base de la couronne évoque d'ailleurs la forme des cornes de cet animal très valorisé dans la culture Nage.

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Collier d'apparat de guerrier

Inde, Nagaland, début du 20ème siècle, coquillages, os et perles de verre, 70.2001.8.10 © musée du quai Branly - Jacques Chirac, photo Patrick Gries, Bruno Descoings

Les grands guerriers portent ces colliers lors des fêtes du calendrier agricole pour signifier leur pouvoir de fertilité. Les coquillages et les perles de provenances lointaines renforcent le prestige de ce bijou.

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Coiffe

Ethiopie, début du 20ème siècle, velours et cuivre, 19 x 19,5 x 19,5 cm, 71.1919.4.6 © musée du quai Branly - Jacques Chirac, photo Patrick Gries

Cette coiffure en forme de fez, en velours violet doublé de velours rouge, avait été donnée au musée de l’Homme par le Président de la République Française Raymond Poincaré.

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Grande coiffe chancay

Pérou, 1100-1450, plumes sur vannerie, tissu, 71.1963.114.1 © musée du quai Branly - Jacques Chirac, photo Patrick Gries

L’art de la plume s’est développé sur deux millénaires, du Nord au Sud, dans toute l’Amérique précolombienne. Au Pérou, les plumes avaient une fonction symbolique et religieuse. Leur utilisation était liée au rôle des oiseaux dans le panthéon andin. Ces derniers étaient considérés comme des symboles puissants, créateurs de l'espèce humaine, capables de vivre entre le monde terrestre et le monde de l'au-delà.

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Charme de guerre

Papouasie-Nouvelle -Guinée, îles de l’Amirauté, 20e siècle, bois, plumes, feuilles, perles, pigments, résine, 52,5 x 12,5 x 20,5 cm 71.1961.103.161 Photo © musée du quai Branly - Jacques Chirac, photo Thierry Ollivier, Michel Urtado

Cet ornement fait d’un fourreau de plumes d’oiseau frégate, présente une tête humaine, sans doute celle d’un ancêtre valeureux au combat. Ces charmes, réalisés par des hommes, étaient attachés à la nuque des guerriers lorsqu’ils partaient affronter l’ennemi. Ils étaient censés les protéger et les rendre invulnérables. Ils pouvaient aussi être portés au cours de danses exécutées à l’occasion de certaines cérémonies importantes. Plus récemment, ils sont portés lors des festivals culturels.

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Boucles d'oreilles

Boucles d’oreilles, argent, Chine, Guizhou, population Miao, fin du 20ème siècle, 70.2001.37.10.1-2 Boucles d’oreilles, argent, Chine, Guizhou, population Miao, fin du 20ème siècle, 70.2001.37.10.1-2 © musée du quai Branly - Jacques Chirac, photo Patrick Gries

Dans les familles miao, les bijoux en argent sont un précieux héritage que les jeunes filles portent pour les grandes occasions. L'argent est un matériau pur, auquel on prête le pouvoir de protéger le corps des maladies. La spirale, qui se retrouve sur les bijoux et les vêtements miao, aide à chasser les mauvais esprits.

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Tunique de mariée

Tunique de mariée, Egypte, oasis de Siwa, première moitié du 20ème siècle, coton, soie et nacre, 190x122cm, 70.2001.1.16 © musée du quai Branly - Jacques Chirac, photo Patrick Gries, Valérie Torre

Ce style de vêtement en coton et soie était tissés à Kerdasha, situé sur l'ancienne route des caravanes, puis brodés par les femmes de Siwa. Les motifs solaires et leurs couleurs vives, renforcées par la brillance des boutons de nacre, sont associé à l'ancien dieu du Soleil appelé Amun-Re.

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Parure de tête Pa'ekaha

îles Marquises, île de Nuku Hiva, tribu Happas, milieu du 19e siècle, écaille de tortue, coquille de tridacne, fibres de coco tressées, 19,5 x 24,7 cm, 72.84.230 © musée du quai Branly - Jacques Chirac, photo Patrick Gries

Cette coiffe est composée d’un bandeau de fibres tressées sur lequel ont été cousues des disques de nacre. La visière est faite d’une alternance de plaquettes incurvées de coquillage tridacne et d’écaille de tortue gravées à l’aide d’une dent de rongeur. Sur les plaquettes censées reposer sur le front, sont gravés des tikis, ancêtres divinisés pour les Marquisiens et figures protectrices de la tête, siège du pouvoir surnaturel de certains individus, appelé mana. Cette pièce d’un extrême raffinement figure parmi les parures les plus prestigieuses.

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Diadème

Maroc, fin du 19ème siècle, argent, verre, émail, nielle, 17,5 x 26,5 x 1 cm, 74.1960.2.66 © musée du quai Branly - Jacques Chirac, photo Thierry Ollivier, Michel Urtado

Ce type de diadème fait partie des accessoires de parures féminines portés dans l’Anti-Atlas central, ainsi que par les Aït Ouaouzguit du Djebel Siroua, une région montagneuse située entre Ouarzazate et la grande plaine du Souss.

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Tapa

Ile deTahiti, 19e siècle, étoffe d’écorce battue à partir du liber de mûrier papier (Broussonetia papyrifera), 183 x 243cm, don de P.A. Lesson, 71.1894.24.1 © musée du quai Branly - Jacques Chirac, photo Patrick Gries

Matériau emblématique du Pacifique, le tapa est obtenu en battant le liber interne du mûrier à papier à l’aide d’un battoir quadrangulaire et rainuré en bois. Le décor est ici obtenu en appliquant des feuilles de fougères préalablement trempées dans un colorant brun. Ces motifs végétaux sont caractéristiques des tapa de Tahiti au 19ème siècle. Cette étoffe, utilisée comme vêtement, accompagnait les grandes étapes de la vie : enveloppement du corps du nouveau-né ou du défunt. Il est considéré comme un vecteur vers le monde divin. Il servait aussi de bien d’échange. L’inscription « RETO » au centre de l’étoffe est le nom tahitien donnée à Pierre-Adolphe Lesson, voyageur français qui a séjourné à plusieurs reprises en Polynésie française et fréquentait la famille royale tahitienne des Pomare.

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Pendentif de dos

Afghanistan, 18e - 19e siècle, argent plaqué d'or, cornalines, 71.1972.12.195 © musée du quai Branly - Jacques Chirac, photo Patrick Gries, Valérie Torre

Pendentif en argent plaqué d’or, incrusté de cornalines, une variété de quartz de teinte plus ou moins rouge ou brune. Ce type de bijou était porté accroché dans le dos par les femmes turkmènes.

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Coiffe-masque

Wayana, Guyane française, 20ème siècle, plumes, vannerie, élytres de coléoptères, coton, 70.2006.30.70 Photo © musée du quai Branly - Jacques Chirac, photo Thierry Ollivier, Michel Urtado

La richesse de couleurs des oiseaux de Guyane, notamment les aras, a toujours inspiré les Indiens wayana qui ont su créer de magnifiques parures aux reflets irisés. Des élytres de coléoptères viennent réhausser la brillance des plumes. Les objets de plumes en Amérique du Sud participent d’une harmonie entre l’homme et la nature, entre le ciel et la terre.

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Costume féminin

Coton teinté à l’indigo, décor batik, Chine, Guizhou, population miao, fin du 20ème siècle, inv. 70.2007.35.1.1.2 © musée du quai Branly - Jacques Chirac, photo Thierry Ollivier, Michel Urtado

L’indigo est une teinture végétale dont le parfum éloigne les insectes. Son bleu profond contraste avec la blancheur des motifs, obtenus à l’aide de réserves finement dessinées à la cire (batik).

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Costume de mariée

Costume de mariée, coton brodé, teinture à l’indigo et éléments en argent, Muong Khuong, nord du Vietnam, population Yi, vers 1930, inv. 71.1931.42.57.1.8 © musée du quai Branly - Jacques Chirac, photo Thierry Ollivier, Michel Urtado

Dans les sociétés montagnardes du nord du Vietnam, le costume de mariée est souvent l’œuvre de la mariée elle-même. Il peut s’agrémenter d’éléments en argent dans les familles les plus riches.

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Manteau masculin

Manteau masculin, soie et velours brodés, Ouzbékistan, Ancienne collection Armand Marie Jacques d' Aumale, 71.1989.24.29.3 © musée du quai Branly - Jacques Chirac, photo Patrick Gries

Porter un manteau d’apparat (khalat) pendant une cérémonie est une marque d'honneur. Au temps des Emirs de Boukhara, les khalat étaient donnés en récompense aux soldats les plus vaillants. L'usage de passer un manteau sur les épaules des invités de marque se perpétue de nos jours.

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Casque mahiole

Iles Hawaii, 19e siècle, vannerie, plumes, 71 x 20 x 59 cm, anciennes collections Le Goaran de Tromelin, musée de marine du Louvre, 71.1909.19.1OcD © musée du quai Branly - Jacques Chirac, photo Patrick Gries, Bruno Descoings

Ce casque est composé d'une âme en vannerie, recouverte d'un filet en fibres sur lesquelles sont attachées des plumes d'oiseaux passereaux rouges et jaunes. Il était porté par les chefs et les guerriers prestigieux, accompagné d’une cape en plumes, l’ensemble servant de protection symbolique lors des cérémonies importantes. La présence des plumes permet de relier les chefs aux dieux, dont le corps, dans la mythologie hawaiienne, était couvert de plumes. Ce casque servait aussi de bien d’échange de grande valeur, notamment avec les voyageurs européens à partir du 18ème siècle.

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Tunique de mariée

Tunisie, Raf-Raf, première moitié du 20ème sièclesoie, fils d'or et d'argent, 131 x 105 x 1 cm, 71.1933.77.93 © musée du quai Branly - Jacques Chirac, photo Patrick Gries

Tunique portée au moment de la monstrance, appelé jalwa. Ce jour-là, la fiancée, qui scintille d'or et d'argent, retire son voile de visage devant les parents.

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