La base de données Slavery and Anti-Slavery
Mercredi 10 mai 2023 - #PAtrimoineDéchaînés
Le musée du quai Branly - Jacques Chirac est le seul établissement français à proposer un accès à la base internationale Slavery & Anti Slavery .
Cet ensemble de plus de cinq millions de pages numérisées, consultable dans les différents espaces de la médiathèque, explore l’histoire de l’esclavage du XVIIe au XIXe siècle. Elle rassemble thématiquement des archives, des livres, des journaux, des documents juridiques, des manuscrits, des photographies, des cartes, etc. Ces documents, issus d’une soixantaine de bibliothèques et institutions, ont été choisis et réunis par une équipe de chercheurs.
La base se compose de quatre parties thématiques :
- La partie 1 se concentre sur les débats autour de l’esclavage, puis de la colonisation. La diversité du mouvement abolitionniste est particulièrement étudiée.
- La partie 2 retrace la mise en place de l’esclavage, notamment dans les Caraïbes, en Amérique latine et aux Etats-Unis.
- La partie 3 étudie l’esclavage comme un système légal, sous l’angle des documents officiels du XVe au XIXe, et en montrant aussi comment les esclaves ont lutté contre cette institution et ont été réprimés.
- La partie 4 se focalise sur l’abolition de l’esclavage aux Etats-Unis, mais aussi en Amérique Latine et aux Caraïbes et notamment sur le rapport des gouvernements aux anciens esclaves.
La recherche en plein texte est possible dans ces documents océrisés et différents outils (en anglais) sont disponibles pour accompagner les utilisateurs et utilisatrices de la base : entre autres, il existe un outil de visualisation des liens entre les mots présents dans les documents, ainsi qu’un outil de visualisation de la fréquence des termes utilisés au fil du temps. Des bibliographies thématiques sont également proposées pour aller plus loin. »
Sur la base, vous pourrez notamment découvrir un discours de l’abolitionniste américain Wendell Philipps sur Toussaint Louverture, prononcé à New-York en 1863 et retranscrit dans le quotidien the Liberator, un des journaux abolitionnistes les plus influents de l’époque.