À l’occasion de la 37e édition du Festival international Jean Rouch, plongez au cœur du cinéma documentaire à travers les productions inédites de trois réalisateurs.
« Dans ma ville d’origine, Arlit, au nord du Niger, Areva exploite l’uranium depuis 1976. Aujourd’hui, une bonne partie de cette région est contaminée. La radioactivité ne se voit pas et la population n’est pas informée des risques qu’elle encourt. Mon père, travailleur de la mine d’uranium en retraite, est au cœur de ce film. Il dépoussière les souvenirs des trente-cinq années de son passage à la mine. Grâce à lui, je vais aussi à la rencontre d’autres travailleurs. » (Amina Weira)
À propos de la réalisatrice
Née à Arlit au Niger en 1988, Amina Weira est diplômée en réalisation documentaire de l'université de Niamey (master 1) et de Saint-Louis du Sénégal (master 2). Son court-métrage documentaire de fin d'études, C'est possible, a été sélectionné dans de nombreux festivals (Cinémas d'Afrique Lausanne, Caméra des champs, Rencontres Sobatè Ouagadougou...). Amina Weira est également monteuse et assistante à la réalisation (Koukan Kourcia, les médiatrices de Sani Magori). La Colère dans le vent est son premier documentaire.
Projection-débat en présence de Laurent Pellé, délégué général du Festival international Jean Rouch
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Gratuit (dans la limite des places disponibles)
Gratuit sur réservation
- Durée : 02:00
- Lieu : Salle de cinéma
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Dates :
Le mardi 13 novembre 2018 de 10:00 à 12:00 -
Accessibilité :
- Handicap auditif bim (T),
- Handicap moteur
- Public : Handicap auditif (Boucle à induction magnétique), Handicap moteur, Tous publics, Groupes scolaires
- Categorie : Cinéma (dans le cadre d'un cycle)
- Dans le cadre de : Rencontres du film ethnographique 2018