Par Jérôme Pierrat et Eloïse Quétel.
Le tatouage court aujourd’hui sur toutes les peaux. Mais durant des décennies, il fut en France l’apanage des mauvais garçons, la marque de leur passage dans les bagnes d’outre-mer et les prisons centrales de la métropole. Les photos de l’identité judiciaire prises lors des arrestations, qui constituent une galerie unique de gueules de marlous, mettent à nu les truands en dévoilant slogans vengeurs, pensées mélancoliques, dessins obscènes, souvenirs d’Afrique… la « poésie de la canaille malheureuse » comme l’écrivait Albert Londres.
Par Jérôme Pierrat, journaliste, spécialisé en criminologie et rédacteur en chef de Tatouage magazine et auteur avec Eric Guillon de Mauvais garçons, Portraits de tatoués. 1890-1930 (Editions La Manufacture de Livres, 2013).
Avec Eloïse Quétel sur les collections de peaux tatouées dans les instituts médicaux légaux et la conservation d’un patrimoine caché : de l’anthropologie criminelle à l’intention esthétique.
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Gratuit (dans la limite des places disponibles)
- Lieu : Salon de lecture Jacques Kerchache
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Dates :
Le samedi 27 septembre 2014 de 17:00 à 18:30 -
Accessibilité :
- Handicap auditif bim (T),
- Handicap moteur
- Public : Tous publics
- Categorie : Autour des expositions
- Dans le cadre de : Du tatouage, acteurs et auteurs