En écho à l’exposition Māori, leurs trésors ont une âme, des oeuvres de l’artiste néo-zélandais Michael Parekowhai sont exposées au musée du quai Branly - Jacques Chirac jusqu’au 1er avril : dans le jardin, deux pianos surmontés de taureaux, A peak in Darien et Chapman’s Homer, et, dans le hall le piano rouge laqué He Korero Purakau mo te Awanui o Te Motu : Story of New Zealand River.

Ces trois pièces s’inscrivent dans le projet On first looking into Chapman’s Homer, présenté en 2011 lors de la Biennale de Venise. Cette série, inspirée du poème du même nom de John Keats, poète romantique anglais, fait référence au poète grec Homère et aborde les notions de découverte, d’exploration et de d’interaction entre l’ancien et le nouveau monde.

L’artiste y interroge, à travers un jeu d’échelle entre beauté et terreur, entre courbes saillantes des taureaux et reprise de motifs māori, la notion de territoire, les mouvements migratoires qui le font évoluer et les racines de la culture māori.

Pour faire résonner l’œuvre de Michaël Parekowhaï He Kōrero Pūrākau mo te Awanui o Te Motu: story of New Zealand river installée dans le hall, et accompagner le propos de l’artiste en musique, le musée du quai Branly - Jacques Chirac invite les pianistes Bobby Few, François Tusques, Thibaud Epp et Noah Rosen à interpréter sur ce piano un répertoire éclectique et libre, puisant dans la musique romantique, les musiques populaires, le jazz et l’improvisation.