Rencontre avec Bénédicte Savoy et Kader Attia (sous réserve), dont les travaux interrogent l’idée de blessure dans les rapports au patrimoine.
Il s’agit, en prenant appui sur la couverture presse des destructions récentes au musée de Mossoul et à Palmyre, de montrer dans une perspective historique combien la destruction d’oeuvres (classée par l’ historiographie sous les labels «vandalisme » ou «iconoclasme»), les appropriations violentes de patrimoines (label «spoliations», «conquêtes artistiques», «translocations patrimoniales forcées») et l’implication du marché de l’art (label «financement du terrorisme») ont toujours été extrêmement liées. L’intervention s’inscrit dans le cadre de recherches que Bénédicte Savoy mène depuis une dizaine d’années sur la question des translocations patrimoniales et les spoliations, et des discours, émotions et iconographies qu’elles suscitent.
Bénédicte Savoy est professeure d’histoire de l’art à l’Université technique de Berlin ; Kader Attia (sous réserve) est artiste.
- Andrea Meyer, Bénédicte Savoy, The Museum is open. Towards a Transnational History of Museums, 1750–1940, Berlin/Boston 2013 (De Gruyter)
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Gratuit (dans la limite des places disponibles)
- Lieu : Salon de lecture Jacques Kerchache
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Dates :
Le samedi 23 avril 2016 de 17:00 à 18:30 -
Accessibilité :
- Handicap auditif bim (T),
- Handicap moteur
- Public : Handicap auditif (Boucle à induction magnétique), Handicap moteur, Tous publics
- Categorie : Actualité de l'édition et de la recherche
- Dans le cadre de : Les destructions de patrimoine en temps de conflit