01 sept. 2013 31 déc. 2013

Nouvelle-Calédonie, quel destin commun ?

Zoom du salon de lecture

A partir du 15 octobre, plusieurs manifestations accompagnent l’exposition "Kanak, l’art est une parole" pour mieux comprendre les enjeux politiques, culturels et identitaires d’une société en transition partagée entre partisans de l’indépendance et ceux qui la rejettent.

Ce programme est organisé en collaboration avec Emmanuel Kasarhérou, Roger Boulay, Alban Bensa et le département de la Recherche et de l’Enseignement.

Emmanuel Kasarhérou, co-commissaire de l’exposition Kanak, l’Art est une parole, est conservateur en chef du patrimoine, chargé de mission pour l’Outre-mer au musée du quai Branly - Jacques Chirac. Il a été directeur du musée de Nouvelle-Calédonie puis directeur de l’Agence de développement de la culture kanak et du centre culturel Tjibaou.

Roger Boulay, co-commissaire de l’exposition Kanak, l’Art est une parole, est ethnologue, spécialiste de l’Océanie et notamment du patrimoine kanak, commissaire de nombreuses expositions.

Alban Bensa, anthropologue spécialiste des sociétés kanak de Nouvelle-Calédonie, directeur d’études à l’EHESS , est co-directeur du laboratoire CNRS /EHESS IRIS. Il a consacré de nombreux articles et ouvrages à cet archipel français du Pacifique.

Avec près de 270 000 habitants, 3 provinces, 28 langues, un gouvernement, la Nouvelle-Calédonie aujourd’hui est un territoire qui doit concilier à la fois une modernité galopante et des traditions puissantes.

Gratuit (dans la limite des places disponibles)
Lieu : Salon de lecture Jacques Kerchache
Dates :

Du dimanche 01 septembre 2013 au mardi 31 décembre 2013
Accessibilité :
- Handicap auditif bim (T),
- Handicap moteur
Public : Tous publics
Categorie : Zoom thématique

Trois ouvrages publiés en 2013

Emmanuel Kasarhérou et Roger Boulay, Kanak, l’art est une parole, catalogue de l’exposition, une coédition musée du quai Branly - Jacques Chirac et Actes Sud, 2013.

Cette exposition, la plus importante réalisée depuis ces vingt dernières années sur la culture kanak, rassemblera plus de 300 oeuvres et documents exceptionnels issus de collections publiques d’Europe et de Nouvelle- Calédonie.

Michel Naepels, Conjurer la guerre : violence et pouvoir à Houaïlou (Nouvelle-Calédonie). EHESS, Paris, janvier 2013.

Une réflexion sur la violence en situation coloniale et postcoloniale. Avec pour fil conducteur des situations de conflits et de guerres intestines en Nouvelle- Calédonie, depuis sa prise de possession par la France jusqu’à nos jours, l’auteur montre les modalités réelles de mise en oeuvre de la gouvernementalité coloniale.

Alban Bensa, Yvon Kacué Goromoedo, Adrian Muckle, Les sanglots de l’aigle pêcheur : Nouvelle- Calédonie, la guerre kanak de 1917, Anacharsis, juillet 2013.

En 1917, au nord de la Nouvelle- Calédonie, les Kanak se révoltent contre les enrôlements forcés dans l’armée française. La répression sera féroce. Cet épisode traumatisant a donné lieu à de nombreuses créations narratives, orales ou écrites, que les auteurs (un historien, un anthropologue et un spécialiste de la langue païci) ont voulu réunir dans ce livre et le CD qui l’accompagne.

Également

Roger Boulay, La maison Kanak, Parenthèses, 1990.

« Avec l’habitat vient la société » (citation p.19). L’architecture met en lumière les mécanismes culturels et socio-politiques qui régissent le fonctionnement des sociétés mélanésiennes de Nouvelle-Calédonie. Roger Boulay montre que l’habitat traditionnel kanak est construit en fonction de contraintes symboliques et de l’identité sociale du propriétaire.

Disponible à la médiathèque.

Réséda Ponga, illustré par Laurence Lagabrielle, Mèyéno, Grain de sable, Nouvelle-Calédonie, 2004.

Mèyènô est un enfant qui pose énormément de questions à son grand père sur le monde qui l’entoure. Ce dernier lui transmet son savoir mais n’étanche pas la curiosité de l’enfant. Mèyéno part donc découvrir seul le monde qui l’entoure et notamment cette mer si mystérieuse.

Disponible au salon de lecture.