Nom: GABAIL
Prénom: Laurent
Statut: Doctorant (Paris X/CEMAf), Boursier du Quai Branly (2008-2009)
Adresse courriel: laurentgabail@gmail.com
Nom: GABAIL
Prénom: Laurent
Statut: Doctorant (Paris X/CEMAf), Boursier du Quai Branly (2008-2009)
Adresse courriel: laurentgabail@gmail.com
Doctorant du Centre d'Etudes des Mondes Africains (CEMAf, UMR 8171) et de l’école doctorale « Milieux, Cultures et Sociétés du passé et du présent » de l’Université de Nanterre Paris-Ouest La Défense
Membre de l'équipe de recherche TIP « Traitement Informatique de la Parenté » www.kintip.net
Membre du projet SimPa « Simulation de Parenté modélisation de la dynamique matrimoniale et mnémonique dans les réseaux de parenté », SYSCOMM/ANR
Afrique (groupe linguistique tenda), anthropologie de la parenté, systèmes d’âge, anthropologie de la danse, rituel d’initiation masculine.
J’ai suivi une formation en ethnologie (Licence, Maîtrise, DEA) à l’université de Paris X-Nanterre où je prépare actuellement, sous la direction de Michael Houseman, une thèse intitulée : La voix du masque et le pas du danseur. Âge, parenté et danse chez les Bassari de Guinée. A l’issue d’un mémoire de Maîtrise qui traitait de la place de la musique dans la construction d’un Etat postcolonial, je me suis intéressé aux études de parenté au travers, tout d’abord, d’un premier terrain de trois mois chez les Konon et les Manon (frontière de la Guinée et du Liberia), puis d’un second terrain de dix-huit mois chez les Bassari (République de Guinée).
Le travail que je mène chez les Bassari vise à mieux comprendre les rapports entre organisation sociale et danse. L’étude de l’organisation sociale des Bassari pose un certain nombre de questions en ce sens que sont rassemblés dans un même société des traits que la littérature anthropologique à souvent envisagés séparément : terminologie oblique « crow », matrilinéarité et virilocalité, organisation par classes d’âges initiatiques, système d’alliance « semi-complexe ». Je cherche ainsi à définir le système matrimonial tant sous l’angle des règles normatives (interdits fondés sur des critères généalogiques de non redoublement des alliances et préférences formulées entre catégories d’âge) que sous celui des pratiques empiriques (circuits récurrents au sein d’un réseau que l’analyse assistée par ordinateur autorise aujourd’hui). Au travers de cette recherche, il s’agit également de caractériser la tension qui existe entre âge et parenté en insistant sur la nécessité d’une prise en compte des aspects rituels (initiation masculine) et performatifs (danses de classes d’âge) que cette organisation sociale implique. Je cherche enfin à montrer que les expressions chorégraphiques constituent un objet d’analyse privilégié pour saisir comment est rendue visible, sous une forme condensée et non discursive, la double affiliation des Bassari à des collectifs d’âge et à des réseaux de parenté.
Article : « Comment dansent les institutions. Classes d'âge et rapports de sexe chez les Bassari de Guinée », (à paraître dans Journal des Africanistes, 81-1, 2011).
Article : « Hurons chez les Touaregs : une analyse comparée de deux réseaux matrimoniaux » (avec Olivier Kyburz), Annales de Démographie Historique, 116 (2), 2008 : 197-232.
Compte-rendu : « James A. Pritchett, Friends for Life, Friends for Death. Cohorts of Consciousness among the Lunda-Ndembu, Charlottesville and London, University of Virginia Press, 2007 », Annales. Histoires, Sciences sociales, 2009, 64 (4) : 974-976.