Les enseignements 2024-2025

Contenu

Les enseignements au musée

Le musée du quai Branly - Jacques Chirac accueille des enseignements en lien avec ses collections ou correspondant aux thèmes scientifiques définis par le département de la recherche et de l’enseignement : les arts occidentaux et extra-occidentaux, les patrimoines matériels et immatériels, les institutions muséales et leurs collections, la recherche appliquée à la culture matérielle etc.

Le musée du quai Branly - Jacques Chirac n’est pas habilité à délivrer des diplômes nationaux et ne se substitue pas aux universités ou aux écoles spécialisées.

Destinés aux étudiants de master et de doctorat, et de façon exceptionnelle à ceux de troisième année de licence, ces enseignements sont encadrés par une convention signée entre le musée du quai Branly - Jacques Chirac et l’établissement partenaire. Les enseignements dispensés au musée avec les établissements partenaires prennent la forme de séminaires spécialisés, de journées d’études ou de conférences dans les domaines de l’anthropologie, de l’ethnomusicologie, de l’histoire de l’art, de l’histoire, de l’archéologie, de la sociologie, de la littérature orale et du droit du patrimoine.

La politique du musée du quai Branly - Jacques Chirac est d’accueillir des enseignements délivrés par les établissements partenaires, mais aussi de favoriser les échanges transversaux entre les établissements et les disciplines à travers une mutualisation des enseignements. .

Cours de licence 2024-2025

1er Cycle de Licence
Travaux Pratiques de la spécialité Art d’Océanie de l’École du Louvre

  • Marie Adamski, Chargée de documentation des collections, musée du quai Branly-Jacques Chirac
  • Vendredi de 15h30 à 17h30
  • Du 20 octobre 2023 au 29 mars 2024 (sauf 29 /11/2024)
  • Salle 1 et salle 2
  • Ouvert aux étudiants de l’École du Louvre

Les Travaux pratiques s’inscrivent dans le cadre d’un enseignement de spécialisation en Arts d’Océanie suivi par les élèves au sein du premier cycle de l’École du Louvre. Les élèves y acquièrent les outils méthodologiques nécessaires à la poursuite de leur cursus, tels la dissertation ou le commentaire d’œuvre.

école du Louvre

Licence Médiation Culturelle – Conception et mise en œuvre de projets culturels, parcours Musées, patrimoine et expositions
Gestion et conservation des collections

  • Vincent Saporito, responsable du Pôle régie des collections Mqb-JC
  • Mardi de 9h à 12h
  • Du 01 octobre au 10 décembre 2024
  • Salle 2

A travers des cas d’études et des interventions de professionnels, l’enseignement a pour but de présenter, dans leurs dimensions théoriques et pratiques, l’ensemble des activités liées à la gestion et la conservation matérielle des collections muséales. Il vise également à étudier l’évolution de ces pratiques au regard de l’actualité de la recherche en muséologie et des nouveaux outils de médiation.

UNIVERSITÉ PARIS 3 - SORBONNE NOUVELLE

Licence 2 Anthropologie et sociologie
Introduction aux « Aires culturelles » : introduction à l’anthropologie des sociétés d’Afrique subsaharienne

  • Anaïs Leblon, maîtresse de conférences en anthropologie Paris 8
  • Mardi de 9h30 à 12h30
  • Du 27 janvier au 13 mai 2025 (pas de cours le 18 février et le 15 avril)
  • Salle 2 (13/05 salle 3)
  • Ouvert aux étudiants de l’École du Louvre

L’objectif de ce cours d’introduction à l’anthropologie de l’Afrique subsaharienne est d’initier les étudiants aux problématiques de recherche actuelles en insistant sur l’importance d’une réflexion critique quant aux stéréotypes et imaginaires relatifs à l’Afrique. Ce cours accordera une attention particulière à l’introduction d’une perspective historique dans l’étude des sociétés africaines. Après quelques séances consacrées à la présentation de la formation et de l’évolution des savoirs ethnologiques sur ce continent (savoir colonial, terrains et auteurs fondateurs), nous présenterons des recherches sur l’Afrique contemporaine à travers les thématiques du patrimoine et des restitutions, des constructions ethniques, de l’anthropologie du développement. L’ensemble des séances sera illustré par l’étude de cas ethnographiques présentés à partir de supports divers (textes, documents audiovisuels, collections du musée du Quai Branly Jacques Chirac, etc.).

Anthropologie des techniques

  • Arnaud Kaba, maître de conférences Université Paris 8
  • Mardi de 13h à 16h
  • Du 28 janvier au 06 mai 2025 (pas de cours le 18 février et le 15 avril)
  • Salle 2 (27/1 et 04/02 salle 3)
  • Ouvert aux étudiants de l’École du Louvre

L’objectif de ce cours est de comprendre comment notre engagement dans la transformation de notre environnement, nos interactions avec nos corps et nos objets structurent nos rapports sociaux et nos imaginaires collectifs. Il présente une historiographie des approches théoriques et épistémologiques de l’anthropologie des techniques, dans sa tradition française (en particulier l’école de technologie culturelle) mais également anglo-saxonne. Le cours aborde ensuite des cas d’études contemporains issus de diverses aires géographiques rassemblés autour de thématiques fondamentales : l’artisanat et le travail manuel, les techniques du corps et celles de ses altérations, la fabrication et la manipulation des objets rituels, la construction et la mise en valeur de l’habitat, les circulations des techniques dans la globalisation contemporaine, les processus de subjectivation, et les articulations entre savoirs et savoir-faire. Le cours aborde enfin les méthodologies concrètes d’ethnographie des techniques : chaînes opératoire, dessins, utilisation des outils visuels, biographies d’objets afin de donner aux étudiant.e.s des outils concrets pour analyser la part matérielle des rapports sociaux.

UNIVERSITÉ PARIS 8 VINCENNES - SAINT-DENIS

Cours de master 2024-2025

CY CERGY PARIS UNIVERSITE

Séminaire de master HCP et du master Patrimoine

Grands mythes de l’anthropologie et de l’archéologie. Regards sur le monde

  • Anne Lehoërff, professeure CY Paris Universités, chaire Inex CY Cergy "Archéologie et patrimoine"
  • André Delpuech, conservateur général du patrimoine, Centre Alexandre Koyré EHESS
  • Un vendredi par mois de 10h à 13h
  • 22 novembre, 20 décembre, 7 février, 7 mars, 11 avril, 16 et 23 mai, 6 juin
  • Salle 2
  • Ouvert aux étudiants de l’École du Louvre

Pour la 3e année consécutive, ce séminaire continuera d’explorer une vaste thématique, qui semble légère en apparence mais qui n’en n’est pas moins un sujet non seulement sérieux, et parfois grave. Il s’attachera à relever et débattre de certains grands mythes qui traversent l’anthropologie et de l’archéologie des sociétés sur toute la planète. Ces mythes donnent lieu à des histoires histoires fabuleuses qui fascinent le grand public tels les mystères de l’île de Pâques ou la fin du monde des anciens Mayas, etc. qui ont été en partie abordées dans le cadre de cet enseignement. Il en reste bien d’autres, et ce séminaire est loin d’avoir fait le tour de la question. L’Asie ou l’Inde par exemple ont a peine été effleurés. Il semble donc essentiel de poursuivre, d’aller plus loin, de mettre aussi en perspective et de faire fructifier les réflexions déjà conduites.
Ces histoires sont fantasques, elles séduisent et elles font partie d’une réalité dont les scientifiques doivent tenir compte, pour les expliquer, les dénoncer, en mesurer les conséquences sur les pratiques de recherche et leur réception. À côté de leur dimension fantastique ou romantique, ces visions pseudo-scientifiques peuvent en effet recouvrir des dimensions bien plus subversives et manipulatrices, avec des visées idéologiques, religieuses, racistes ou nationalistes.
Le séminaire envisage un tour d’horizon de sujets ou de terrains inexplorées. De cette manière, il séminaire entend présenter et débattre de ces mythes et de ces croyances, les analyser, les déconstruire, montrer les logiques idéologiques ou religieuses sous-jacentes, voire les éventuels enjeux politiques. Chaque séance sera l’occasion d’expliquer comment ces mythes se sont construits, de réfléchir à leur portée, d’aborder la réalité historique et archéologique de sociétés replacées et historicisées dans leur contexte

CY CERGY PARIS UNIVERSITE

Master Histoire et civilisations

Histoire et sociétés coloniales des Amériques ibériques

  • Serge Gruzinski, directeur d’études EHESS, directeur de recherche émérite CNRS
  • Jeudi de 14h à 17h
  • Du 24 octobre 2024 au 26 juin 2025 (sauf les 14/11, 23/01, 06/03, 15/05, 12/06)
  • Salle 2
  • Ouvert aux étudiants de l’École du Louvre

Quels furent les effets de la mondialisation ibérique sur les sociétés et les individus qu’elle a contraints à vivre ensemble ? Poursuivant l’étude d’un corpus exceptionnel de lettres particulières, nous analysons l’impact de la mondialisation sur ses différents acteurs, Européens, métis, Africains et Amérindiens tout au long du XVIe siècle. Sont concernés l’Amérique espagnole, le Brésil mais également l’Afrique et l’Asie des Portugais sans négliger les effets de retour sur la péninsule Ibérique. La diversité et le caractère sériel des sources conservées aux archives de Séville permettent de saisir la portée de la dilatation des espaces et de la transformation du rapport au temps sur le vécu individuel.
Qu’advient-il des familles dont les membres sont séparés par des océans ? Qu’en est-il des relations entre les couples et les générations ? Dans quelle mesure la place de la femme est-elle redéfinie en l’absence de l’époux parti en Amérique ? Que devient l’autorité paternelle ? L’enquête reprend les travaux de la démographie historique et de l’histoire des émotions pour se centrer sur les processus de métissage car ces migrants européens sont en contact constant avec d’autres populations, d’autres environnements et d’autres modes de vie : indigènes, africains et métisses.
Envisagée sous l’angle de la personne, de l’intime et du local, cette histoire de la colonisation ibérique propose une relecture du passé à la fois enracinée dans l’étude des textes et des objets et ouverte sur des problématiques contemporaines liées à l’étude des familles transnationales et de l’émigration. De quoi dégager ce que l’analyse renouvelée du XVIe siècle ibérique apporte à l’histoire de la colonisation, de l’écriture, du genre, et à une historiographie européenne encore focalisée sur les pays du Nord.

Master Anthropologie sociale et ethnologie

Les objets et les choses en sciences sociales : matérialités contemporaines, musées et collections

  • Thierry Bonnot, chargé de Recherche CNRS
  • Bernard Müller, chercheur associé au LAP, Institut d’ethnologie de Cologne (Allemagne)
  • Christelle Patin, chercheure associée au centre Alexandre Koyré EHESS
  • 2ème et 4ème mercredi du mois de 14h à 16h
  • Du 09 octobre 2024 au 11 juin 2025 / Salle 2 (sauf 13/11/24 salle de cinéma et 14/05/25 salle 3)
  • Ouvert aux étudiants de l’École du Louvre

Ce séminaire s’inscrit dans une anthropologie de la culture matérielle et s’appuie plus largement sur les sciences sociales étudiant le rapport aux non-humains. Nous nous intéressons aux productions matérielles et aux restes humains, aux œuvres et aux ustensiles, aux vestiges et aux images. Nous souhaitons faire parler les objets des sociétés où ils sont produits, utilisés et valorisés, en décrivant le plus scrupuleusement possible les enjeux et les conditions sociales et historiques de cette production, de cette utilisation et de cette valorisation. Ce sont les objets et les choses comme faits sociaux complexes qui retiennent notre attention, en tant qu’ils se trouvent toujours pris dans un enchevêtrement d’intérêts individuels et d’enjeux collectifs, au 10 cœur de conflits d’appropriations et d’entrecroisements de récits. Nous procédons à partir d’un ensemble d’études de cas, le plus souvent avec la participation d’invités. Ces cas choisis dans l’histoire des sciences humaines et sociales comme dans l’actualité et les publications récentes nous permettent de décrypter les grandes notions et concepts transversaux de ce champ de recherche en dressant un panorama de la littérature spécialisée. Les thèmes de la mémoire, des patrimoines et des musées seront centraux pour notre propos. Le rapport aux objets et aux entités composites a subi d’importantes mutations depuis quelques années, qu’il convient d’analyser sans perdre de vue leur ancrage dans une histoire longue.

ECOLE DES HAUTES ETUDES EN SCIENCES SOCIALES – EHESS

Master 1-2ème Cycle École du Louvre

Collections des arts et civilisations d’Afrique, d’Asie, d’Océanie et des Amériques

  • Daria Cevoli, responsable des collections Asie Mqb-JC
  • Carine Peltier-Caroff, responsable de l’iconothèque Mqb-JC
  • 9 octobre, 7 novembre, 4 décembre, 29 janvier, 26 février, 26 mars, 30 avril / de 13h30 à 16h30
  • Salle 1
  • Ouvert aux étudiants de l’École du Louvre

Depuis la création du musée du quai Branly – Jacques Chirac, ce groupe de recherche est dédié à l’étude des collections dites « extra-européennes » conservées au musée du quai Branly et dans d’autres musées français à Paris comme en région. Les études peuvent porter sur des collections d’objets de toutes provenances (d’Afrique, d’Asie, des Amériques, d’Océanie) et de tous types (des collections d’arts graphiques, de photographies, d’instruments de musique, de textiles, des fonds historiques et contemporains), repérés par les responsables des collections comme nécessitant une recherche documentaire approfondie et originale.
Les sujets proposés peuvent concerner aussi bien l’étude d’un corpus en particulier, une collection précise, la production d’une région, une typologie d’objets, une technique ou un matériau précis, mais également des questions de muséographie et d’histoire des collections. Le groupe apporte une introduction à la recherche et à la rédaction d’un mémoire d’étude sur les collections et leur histoire (depuis leur contexte de création et au fil de leur vie institutionnelle) et vise pour cela à inscrire les étudiants dans une communauté scientifique de chercheurs et de professionnels des musées. Il offre un cadre formateur, un soutien méthodologique et invite à une approche pluridisciplinaire de l’étude des collections à la croisée des disciplines connexes (Histoire de l’Art, Ethnologie, Anthropologie, Muséologie, etc.)

ÉCOLE DU LOUVRE

Master LLCER École Doctorale

Musique et identité

  • Stéphane Sawas, professeur des universités Inalco et Mélanie Nittis, ATER Inalco
  • 1 vendredi par mois
  • De 15h à 18h / 20 septembre, 4 octobre, 18 octobre, 08 novembre, 22 novembre et 06 et 13 décembre 2024
  • Salle 1 et 3
  • Ouvert aux étudiants de l’École du Louvre

Ce séminaire invite à aborder le fait musical dans le monde dans une perspective interdisciplinaire. En diversifiant les aires culturelles et les répertoires musicaux (des musiques traditionnelles aux musiques actuelles), il réunit anthropologues, historiens, musicologues et orientalistes pour étudier la circulation des esthétiques et des imaginaires associés à la musique, le processus de canonisation, l’importation et l’adaptation des modèles et des pratiques musicales d’une aire culturelle à l’autre. A partir d’archives audio et audiovisuelles, chaque séance propose une problématique transversale associée à l’étude spécifique d’un répertoire musical dans une aire spécifique.

INSTITUT NATIONAL DES LANGUES ET CIVILISATIONS ORIENTALES – INALCO

Master Archéologie, sciences pour l’archéologie, Master Patrimoine et Musées

Art et Archéologie de la Mésoamérique

  • Brigitte Faugère, professeur des universités Paris 1
  • Les Jeudis 23, 30 et 31 janvier, le vendredi 24 janvier, les jeudis 6 et 13 février 2025
  • De 10h30 à 16h
  • Salle 1 (31 janvier salle 3)
  • Ouvert aux étudiants de l’École du Louvre

Les Journées en Archéologie des Amériques sont organisées autour d’axes thématiques qui concernent les aspects éthiques liés à la pratique l’archéologie sur le continent américain (relations avec les communautés, pillage et marché de l’art…) et les avancées de la recherche en américanisme (aspects politiques et sociaux, relations à l’environnement, iconographie…). Une conférence sur le thème choisi pour la journée a lieu dans la matinée, l’après-midi des groupes de travail sont formés autour de ce même thème et les étudiants présentent l’avancée de leurs recherches. Le programme des Journées 2025 sera affiché en décembre 2024

UNIVERSITÉ PARIS 1 PANTHÉON - SORBONNE

Anthropologie des Amériques

  • Emma Gobin, Maîtresse de Conférences en Anthropologie Paris 8
  • Mardi de 13h à 16h
  • Du 17 septembre au 17 décembre (pas de cours le 29 octobre et 5 novembre)
  • 12 novembre visite au plateau des collections
  • Salle 1

L’objectif de ce cours est d’introduire les étudiants à des terrains et des problématiques classiques et contemporains de l’américanisme, domaine autour duquel se sont traditionnellement structurés les savoirs ethnologiques sur les Amériques (en particulier hispanophones et lusophones). Dans un premier temps, seront abordés les processus historiques de circulations régionales et transatlantiques qui ont contribué à forger les sociétés américaines contemporaines, faisant d’elles une sorte de laboratoire d’étude de la « mondialisation » avant l’heure. Il s’agira alors d’évoquer les notions et concepts fondateurs produits pour saisir les dynamiques de construction et de transformation des configurations socio-culturelles envisagées (acculturation, syncrétisme, créolité, métissage, multiculturalisme, etc.). Dans un second temps, on s’attachera à l’étude de certains sous-domaines d’études – afro-américain, méso-américain, andin, amazoniste – à partir d’ethnographies contemporaines consacrées à l’étude de rituels religieux et politiques qui soutiennent la transmission et la reconfiguration des identités locales, ethnicisées ou non. À travers l’étude de cas tenant à l’expansion contemporaine de diverses pratiques (religions afro-américaines, rituels néo-indiens et « New Age »), on reviendra finalement sur les nouvelles formes de circulation (migration, tourisme, etc.) qui contribuent à ces processus et invitent, en particulier, à alimenter une réflexion épistémologique quant à la pertinence-même de la notion d’aire culturelle.

Introduction aux « Aires culturelles » : Introduction à l'anthropologie des sociétés d'Afrique subsaharienne

  • Anaïs Leblon, Maîtresse de Conférences en Anthropologie Paris 8
  • Mardi de 9h30 à 12h30
  • Du 27 janvier au 13 mai 2025 (pas de cours le 25 février et le 15 avril)
  • Salle 2 (13/05 salle 3)

L’objectif de ce cours d’introduction à l’anthropologie de l’Afrique subsaharienne est d’initier les étudiants aux problématiques de recherche actuelles en insistant sur l’importance d’une réflexion critique quant aux stéréotypes et imaginaires relatifs à l’Afrique. Ce cours accordera une attention particulière à l’introduction d’une perspective historique dans l’étude des sociétés africaines. Après quelques séances consacrées à la présentation de la formation et de l’évolution des savoirs ethnologiques sur ce continent (savoir colonial, terrains et auteurs fondateurs), nous présenterons des recherches sur l’Afrique contemporaine à travers les thématiques du patrimoine et des restitutions, des constructions ethniques, de l’anthropologie du développement. L’ensemble des séances sera illustré par l’étude de cas ethnographiques présentés à partir de supports divers (textes, documents audiovisuels, collections du musée du Quai Branly Jacques Chirac, etc.).

UNIVERSITÉ PARIS 8 VINCENNES - SAINT-DENIS et UNIVERSITÉ PARIS NANTERRE

Master 2 Histoire de l’art contemporain

Histoire de l’art contemporain Master 2

  • Thierry Dufrêne, professeur d’histoire de l’art Paris Nanterre
  • Le mercredi de 9h20 à 12h
  • Du 18 septembre au 11 décembre 2024 (sauf 2 et 16 octobre)
  • Cinéma, Salle 2

Les artistes occidentaux, notamment depuis le Surréalisme, ont expérimenté divers automatismes (écriture automatique, récits de rêve, rêves éveillés, objets à fonctionnement symboliques, machines à peindre et dessiner, création en état de conscience modifiée, hypnose, task dance, poésie sonore, performances …) et prouvé que l’être humain crée automatiquement, et que l’humour, l’esprit, la surprise, la réflexion, la volonté de résoudre l’énigme, le décadrage de la pensée -bref l’intelligence- étaient profondément mis en mouvement par ces automatismes créatifs que nous qualifions de subjectifs.
Ils ont souvent redécouvert des pratiques créatrices courantes dans les civilisations non-occidentales. Ces mêmes artistes ont également exploité les signes d’intelligence objective (signaux) que nous envoient le mouvement de certains objets (cinétisme), les effets de certains dispositifs (op art), la dramaturgie de la rencontre et du fonctionnement d’objets détournés ou d’installations machiniques et interactives.
Là encore, les croisements ont été féconds avec les régimes visuels animistes ou totémiques, voire analogiques (selon les termes de Philippe Descola).
L’époque contemporaine relie d’une façon inédite et passionnante les automatismes créatifs subjectifs humains et les systèmes d’intelligence objective. Ainsi la réalité virtuelle (VR) a développé à une échelle inédite l’intelligence commutative ou collective qui fait que l’on peut expérimenter automatiquement plusieurs points de vue d’une même situation. De même, l’usage récent de l’IA par les artistes contemporains a développé les aspects conversationnels et dialogiques de toute création conçue comme un entretien infini entre l’artiste, le media et le spectateur, un jeu de questions- réponses qui met l’expérience de la rencontre au cœur de l’émotion que procure l’œuvre d’art. (la bibliographie sera fournie en cours)

UNIVERSITÉ PARIS NANTERRE

Master Droit du Patrimoine Culturel

Droit anglais et américain de la protection du patrimoine

  • Christel de Noblet, chargée de cours Université Paris-Sud
  • Séminaire du 5 au 13 décembre 2024
  • De 10h à 13h00
  • Cinéma

Ce cours, en anglais, présente aux étudiants de Master en Droit du Patrimoine Culturel, les grandes étapes de la protection du patrimoine aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne ainsi que les caractéristiques de ces deux systèmes juridiques. Cette approche comparative permet de souligner les différences avec le système de protection du patrimoine français et d’ouvrir les étudiants à des mécanismes juridiques nouveaux.

Droit privé des entreprises culturelles

  • Géraldine Goffaux-Callebaut, co-directeur du Master 2 Droit du patrimoine culturel Paris-Sud, co- directeur du Master 2 Marché de l’art École du Louvre
  • Séminaire le 8, 15, 22 octobre 2024, 19 et 22 novembre 2024 de 9h30 à 15h et
  • Le 10 décembre 2024 de 13h30 à 18h
  • De 14h à 16h30
  • Salle de cinéma et salle 2
  • Ouvert aux étudiants de l’École du Louvre

Ce séminaire se propose d’étudier le droit privé comme une boîte à outils permettant aux entreprises culturelles de protéger leur patrimoine, de développer leur activité et de trouver des financements (par le biais des fondations, des fonds de dotation, d’associations, du mécénat…). Il permet d’étudier le marché de l’art à travers ses opérateurs (galeries, commissaires-priseurs, experts…) et ses opérations (contrats, assurances…). Chaque thème sera abordé avec un praticien invité par les étudiants du master.

Université Paris-Sud

Cours de doctorat 2024-2025

Doctorat Anthropologie sociale, ethnographie et ethnologie$

Anthropologie de la mémoire

  • Carlo Severi, directeur d’études EHESS
  • Mercredi de 14h à 17h
  • Du 05 février 2025 au 23 avril 2025 
  • Salle 2 et 3

Dans le but de préciser et d’enrichir le concept de mémoire sociale, nous avons, ces dernières années, identifié deux formes de tradition iconographique. L’une, liée à l’exercice conscient d’une mémoire, permet de penser autrement l’opposition entre l’oral et l’écrit. L’autre, qui implique la mise en place d’une agentivité attribuée aux images, renouvelle la théorie de l’action rituelle. Après avoir essayé de reformuler le champ d'études traditionnellement associé à l’anthropologie de l'art du point de vue de l'anthropologie de la mémoire, nous allons cette année travailler à la définition d’une troisième forme de tradition iconographique, fondée sur l'interprétation de l'échange rituel. Nous poursuivrons notre définition d’une théorie relationnelle du sacrifice, en travaillant notamment sur de nouveaux cas océaniens.

ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES EN SCIENCES SOCIALES – EHESS

Master et Doctorat

Études théâtrales Afrique(s) en scène : les aventuriers de la coopération théâtrale

  • Sylvie Chalaye, anthropologue des représentations et directrice du laboratoire SeFe
  • Vendredi de 14h30 à 18h30
  • Du 27 septembre au 20 décembre 2024
  • Salle 1

Conçu comme une plateforme d’échanges scientifiques et de rencontres entre chercheurs, créateurs et archivistes, le séminaire-atelier du laboratoire SeFeA (Scènes Francophones et Ecritures de l’Altérité) mène des enquêtes de terrain en vue de construire une histoire de la coopération théâtrale en Afrique francophone et dans les Outre-mer. Il s’intéresse aux parcours de metteurs en scène qui ont collaboré avec des artistes africains et ultramarins et contribué à faire connaître des dramaturgies au carrefour de plusieurs territoires, plusieurs imaginaires, plusieurs mémoires. La figure qui occupera cette année notre attention est Jean-Marie Serreau et le travail d’enquête sera associé à la préparation d’un colloque qui aura lieu au Théâtre de la Cité internationale en janvier 2025.

Master et Doctorat Études théâtrales

Scènes et dramaturgies afro-contemporaines et décolonialité

  • Sylvie Chalaye, anthropologue des représentations et directrice du laboratoire SeFeA
  • Vendredi de 14h30 à 18h30
  • Du 24 janvier au 6 juin 2025 (24/01 salle 3)
  • Salle 1

Adossé au laboratoire SeFeA, ce séminaire propose une approche esthétique et politique des théâtres afrodiasporiques en contexte post-colonial. Il s’agit de mettre en lumière la spécificité esthétique des créateurs issus de cette altérité en identifiant l’inventivité de leur écriture et en conceptualisant les poétiques qui les structurent (marronnage, lyannaj, jazzité, truculence, antigonisme, figuration, défiguration, carnaval, oralité, etc.). Nous aborderons les théâtres de la Caraïbe (Daniely Francisque, Gaël Octavia, Guy Régis Junior, Gerty Dambury, Françoise Do...), les écritures afropéennes (Kossi Efoui, Koffi Kwahulé, Dieudonné Niangouna, Hakim Bah…) et africaines-américaines (Suzan-Lori Parks), ainsi que les esthétiques scéniques issues des cultures hip-hop (Abdou Ngom, Bintou Dembélé, Michel Onomo…) et les performances décoloniales (Eva Doumbia, Betty Tchomanga, Rebecca Chaillon, Annabel Guérédrat, Wanjiru Kamuyu, Véronique Kanor, Lamine Diagne…). Le séminaire envisagera notamment les créations qui revisitent l’histoire des zoos humains et analysera quels dispositifs scéniques (plastiques, chorégraphiques, vidéos, numériques...) sont mis en œuvre pour déconstruire le phénomène des exhibitions et les héritages de l’« éroticolonie »

UNIVERSITÉ PARIS 3 SORBONNE NOUVELLE