Parcours sonore Afrique
Contenu
Trame sonore Mali
- Sons environnementaux
- Mali, région de Koulikoro, village mandingue de Dialakoro Djitoumou
- 2004
- © musée du quai Branly – Jacques Chirac / prise de son de terrain Luc Martinez
Boite Gabon
Les enregistrements ont été réalisés au Gabon lors d’une cérémonie de deuil qui se déroule la nuit, dans le cadre du bwiti, culte initiatique principalement dédié à la communication avec les ancêtres. Un interprète, soutenu par un chœur d’hommes, invoque le génie Ya Mwèï, créature associée à l’eau, et lui annonce le décès d’un individu. Mwèï, de sa voix rauque, annonce qu’il va venir chercher le défunt.
- Gabon, districts de Mimongo, Bilengui et Etéké (Ngounié), septembre 1966 et mai-juin 1968.
- Extraits de Gabon - musiques des Mitsogho et des Batéké. Enregistrements, notice et photographies de l’ethnologue français Pierre Sallée (1933-1987), Paris, 1975.
- © musée du quai Branly – Jacques Chirac / prise de son et production sonore Pierre Sallée
- En ligne sur le site du CREM : Rituel du bwiti : voix du Ya Mweï (Mère des inondations) - CREM-CNRS - Sound archives of the CNRS and the Musee de l'Homme. Research Centre of Ethnomusicology (CREM), University of Paris 10
- Sons environnementaux
- Gabon
- 2020
- © musée du quai Branly-Jacques Chirac / prise de son de terrain Isaac Youb
Boîte Esprits protecteurs
- Nkisi ya balosi ("Le fétiche des sorciers")
- Watukalusu (exécutant)
- Population Bembe, langue Kibembe
- Chant rituel enregistré en 1971 par Philippe Dind dans la région de Fizi, République démocratique du Congo. Ce chant a capella, qui prend la forme d’une mélopée, condamne les actions malveillantes.
- Source : archives sonores du Musée royal de l’Afrique centrale de Tervuren, Belgique, bande sonore MR.1973.8.2-2
- En ligne : DEKKMMA - Digitalisation des Archives Sonores Ethnomusicologiques du Musée Royal de l'Afrique Centrale (africamuseum.be)
Boîte Ethiopie
- Chœur masculin de chantres d’église professionnels
- Ethiopie, Addis-Abeba, église Qədəst Māryām (sainte Marie), 19 février 2003
- Enregistrement réalisé par Anne Damon-Guillot, ethnomusicologue, lors d’une célébration mensuelle en l’honneur de Mikā’el (Michel).
- Translittération : zasoma wasalaya wasa’ala ’emuna yenaśe’e eśeto
- Traduction : « celui qui a jeûné, prié et imploré, il sera récompensé en vérité »
Ce chant est tiré du corpus d’aqwaqwam, qui est la seule partie de la liturgie faisant intervenir les instruments (ici le sanāsəl – sistre – et le kabaro – tambour) et la gestuelle. Le principe d’aqwaqwam est de répéter un même texte en changeant progressivement l’accompagnement rythmique et la mélodie. Ici, l’évolution du chant est marquée par un tempo de plus en plus rapide ; une voix qui, de mélismatique, devient syllabique ; un accompagnement au sistre seul d’abord, puis avec le tambour qui devient de plus en plus présent, et l’apparition des frappements de mains ; l’enthousiasme grandissant des participants.
- Extrait de Eglise chrétienne orthodoxe d’Ethiopie. ’Aqwaqwam. La musique et la danse des cieux, collection Terrains, Maison des Cultures du Monde, 2005. Enregistrements et texte d’Anne Damon-Guillot.
- © musée du quai Branly – Jacques Chirac / prise de son Anne Damon-Guillot