Rencontre avec les contributeurs du 5e numéro d'Apulée, la revue annuelle de littérature et de réflexion initiée par Hubert Haddad.
Dans le contexte actuel, le musée a pris la décision de reporter l’évènement
Depuis son premier numéro, Apulée s’est engagé dans la défense indéfectible des libertés. Le prochain numéro, faut-il s’en étonner, traitera des droits humains, par le poème et la fiction, la réflexion et l’enquête. Ne sont-ils pas à peu près tous bafoués, violés et outragés aux quatre coins de la planète ?"
- Rencontre avec les contributeurs du n°5 de cette revue annuelle de littérature et de réflexion initiée par Hubert Haddad qui s’engage à parler du monde d’une manière décentrée, nomade, investigatrice, loin d’un point de vue étroitement hexagonal, avec pour premier espace d’enjeu l’Afrique et la Méditerranée.
- Organisé dans le cadre du Printemps des poètes 2020 ayant pour thème : le courage.
"Depuis son premier numéro, Apulée s’est engagé dans la défense indéfectible des libertés. Le prochain numéro, faut-il s’en étonner, traitera des droits humains, par le poème et la fiction, la réflexion et l’enquête. Ne sont-ils pas à peu près tous bafoués, violés et outragés aux quatre coins de la planète ?
Le relativisme moral, les régressions incoercibles, la quotidienneté des barbaries, les droits de l’homme rapetissés malgré l’universalité revendiquée de la Déclaration de 1948 conçue pour sauver le monde de l’inhumanité ; et l’effraction assourdissante de la question écologique – pollutions, désertification, réchauffement climatique, éradication du monde animal – aujourd’hui reformulée au point de non-retour, quand l’avenir immédiat, celui des enfants, prend l’allure d’un scénario catastrophe – serait-ce là le vrai bilan de la décennie par-delà les chimères des taux de croissance et des quêtes biologique ou virtuelle d’immortalité ?
Ainsi, face à l’intrigue des gouvernements et partis xénophobes qui s’unissent à travers le monde sur fond de discriminations et de répressions massives, que peut la poésie, quels champs sont donnés au romancier et à l’artiste, hormis la prison, le silence ou l’exil ?
Il y a certes beaucoup à vivre, à sauver et à réinventer. « Dans nos ténèbres, il n’y a pas une place pour la beauté. Toute la place est pour la beauté » écrivait le René Char de Fureur et mystère. On pourrait sans rien trahir changer le mot par celui de liberté. Toute la place est pour la liberté. Libres, nous sommes faits pour surmonter nos plus flagrantes comme nos plus secrètes aliénations. La liberté prend figure dans une sorte d’engagement poétique en défi au déterminisme universel. Comme le disait Nelson Mandela, déjà faut-il avoir atteint « la liberté d’être libres »."
Avec Hubert Haddad, Myriam Gaume et Cécile Ouhmani.
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Gratuit (dans la limite des places disponibles)
- Lieu : Salon de lecture Jacques Kerchache
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Dates :
Le dimanche 15 mars 2020 de 16:00 à 18:00 -
Accessibilité :
- Handicap auditif bim (T),
- Handicap moteur
- Public : Tous publics
- Categorie : Les RDV du salon de lecture Jacques Kerchache