Pourquoi le musée acquiert-il des textiles ? Quels sont les critères d’acquisition de tels objets ? Que représentent-ils ? Que racontent-ils ? Rencontre avec Constance de Monbrison, responsable de collections Insulinde au musée du quai Branly - Jacques Chirac.
Porteuses de traditions artisanales et artistiques souvent très anciennes, les productions textiles sont des livres ouverts sur les sociétés dont elles sont issues. Certains types de textiles ont pourtant vu leur production et leur utilisation diminuer voire disparaître sous l’effet conjugué de la mondialisation et de la raréfaction des artisans. Aujourd’hui, leur entrée dans les collections nationales assure la mémoire de ces arts du textile qui, dans certaines sociétés d’Afrique, d’Insulinde ou du Proche-Orient sont, au même titre que la statuaire, des arts majeurs.
Les textiles ont eu une importance considérable comme valeur d’échange et de richesse. Ils occupent également une place déterminante dans les systèmes de représentation des sociétés, que traduit la richesse de leur iconographie. Des textiles de prestige qui sont l’apanage des chefs aux simples vêtements du quotidien, ils constituent des éclairages précieux sur les sphères sociales, du rituel jusqu’à l’intime, dans lesquelles ils interviennent.
Kente ghanéen, batik indonésiens, tapa océaniens, les textiles sont des signes tangibles d’expression d’identités culturelles. Ils peuvent tout autant être les supports de métissages culturels du fait de leur circulation précoce dans les circuits d’échange transcontinentaux.
Rencontre avec Constance de Monbrison, responsable de collections Insulinde.
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Gratuit (dans la limite des places disponibles)
- Lieu : Salon de lecture Jacques Kerchache
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Dates :
Le vendredi 02 octobre 2020 de 17:00 à 18:30 -
Accessibilité :
- Handicap auditif bim (T),
- Handicap moteur
- Public : Tous publics
- Categorie : Les RDV du salon de lecture Jacques Kerchache