Dans le théâtre de verdure, les soirs de nocturne, venez mettre à profit le temps que donne l’été pour mettre en débat, et mettre à l’épreuve, notre relation aux autres vivants, et pour chercher d’autres manières de faire.
Transcrire le vivant : peinture, poésie
L’artiste ne serait-il que le traducteur du vivant qui l’entoure, de la perception qu’il en a ? Comment l’écoute-t-il ? Quels sont ses outils ? Les mots, selon Marielle Macé qui développe l’idée que la poésie est depuis toujours la langue trouvée par les humains pour faire parler le vivant. La peinture, pour Thomas Lévy-Lasne, « esthétisation calme du réel », à travers laquelle il fait notamment état d’un renoncement à l’idée de nature sauvage au profit du projet moderne d’artificialisation et d’utopie technologique. Deux façons d’expérimenter la relation de l’artiste au vivant.
Marielle Macé est professeure de littérature et auteure. Ses livres prennent la littérature pour alliée dans une compréhension et une critique des formes de la vie ; elle travaille actuellement sur les solidarités entre la poésie et une anthropologie élargie (aux choses, aux environnements, aux communs, aux zones à défendre, aux plantes, aux bêtes...).
Thomas Lévy-Lasne est peintre. Il appartient à cette génération d’artistes qui a su renouveler l’intérêt pour la peinture figurative, sur la base d’un traitement de sujets très contemporains. Patiemment - à la vitesse qu’impose la peinture - l’artiste opère une mise en visibilité, si ce n’est de la catastrophe, des habitudes culturelles de l’homme dans sa relation avec son milieu.
Modération : Xavier de La Porte
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Gratuit (dans la limite des places disponibles)
- Durée : 01:30
- Lieu : Théâtre de verdure
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Dates :
Le jeudi 19 août 2021 de 19:00 à 22:00 - Public : Tous publics
- Categorie : Rencontres
- Dans le cadre de : Écouter le vivant