Les collections océaniennes et de l’Insulinde trouvent leur origine dans les voyages de découverte de la fin du 18e siècle et du début du 19e siècle (Bougainville, Freycinet, Dumont d’Urville, Collet, Tournefort…) complétées tout au long du 20e siècle par les missions scientifiques organisées par les musées et instituts de recherche.
Les îles Marquises, le Vanuatu et la Nouvelle-Calédonie – territoires qui connaissent ou ont connu une forte influence française – font partie des ensembles phares, constitués de pièces anciennes, de typologies d’objets variés et complétés d’une importante documentation visuelle (photos, dessins, archives). Mais le musée conserve aussi, et de façon plus inattendue au regard de l’histoire coloniale, une riche collection de Nouvelle-Guinée.
Les collections Insulinde sont représentées par des ensembles importants de parures, de pierres funéraires ou liés au prestige des hommes (Sumatra, Sumba, Nias, Bornéo, Philippines…), et de remarquables objets Batak (Sumatra). La création contemporaine est constituée par un ensemble de peintures acryliques sur toile du Désert Central Australien acquises à partir des années 1990.